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Ouverture de la Penfeld : le ministère voit plus grand

Article publié dans le Télégramme de Brest le 02/12/00

samedi 2 mars 2002

La préfecture maritime se dit prête à céder à la ville le fond de la Penfeld, mais en aucun cas les quais aux pieds du château. Pourtant, les représentants de l’association « Rue de Penfeld », qui ont récemment été reçus au ministère de la Défense, déclarent : « A Paris, on parle de libérer l’ensemble du site ».

Les membres de « Rue de Penfeld » espèrent une rencontre prochaine avec le nouveau préfet du Finistère pour relancer le dossier Penfeld actuellement au point mort.

Le 11 octobre dernier, des membres de l’association « Rue de Penfeld » ont rencontré à Paris M. Lucciani, un responsable du cabinet du ministre de la Défense. « Il était très positif, rapportent-ils, et a exprimé la volonté du ministère de céder l’ensemble de l’espace Penfeld dans un avenir proche », (50 ha dans le haut et 100 ha dans le bas). Ils rappellent aussi qu’il n’y avait pas non plus d’ambiguïté dans les propos du ministre Alain Richard lors de ses récents passages à Brest 2000 ou à Lanvéoc-Poulmic. De même au printemps, lors du dernier CIADT, « on parlait de l’ouverture du haut et du bas de la Penfeld ».

Pas de réunion depuis un an

Pourtant avant son départ, le préfet maritime Yves Naquet-Radiguet avait été catégorique : « Oui pour discuter sur le haut de la Penfeld. Non pour le bas, pour ne pas diminuer la capacité opérationnelle du port de Brest. Le commandement opérationnel des SNLE se trouve sous le château et si les six SNA devaient remonter de Toulon, il y aurait besoin de place ». Les membres de l’association répondent que les piétons marchent à Paris sur le PC stratégique sous-terrain du ministère de la Défense et que la rade abri peut largement accueillir les SNA.
Depuis, les négociations commencées en 1997 sont dans l’impasse. La Commission-Penfeld (composée du préfet, du préfet maritime, de représentants de la CUB et de services de l’Etat) ne s’est pas réunie depuis un an. « Le changement de préfet et de préfet maritime, ou l’approche des élections ne justifie pas cette situation, déclare Jean-François Samain, président de l’association. Au contraire, nous voulons mettre la Penfeld au cœur des débats de la prochaine campagne électorale ».
Une autre image
pour Brest
« Nous ne revendiquons pas le château, dit-il, mais l’ouverture des quais, pour créer un lien avec le port de commerce. On peut même imaginer un tram qui relirait le Moulin à Recouvrance. Il faut changer l’image peu attractive de Brest, ville de garnison, et ouvrir au civile le cœur historique de la ville ».
« L’ouverture de la Penfeld, ajoute-t-il, ne veut pas dire la fermeture de l’arsenal. Au contraire, le partage de l’espace signifie le développement de nouvelles activités économiques, de nouveaux projets d’urbanisme et nouvelles perspectives culturelles ». Pour exemple, les militants de « Rue de Penfeld » citent la ville de Liverpool où les anciens chantiers navals ont été transformés en ville nouvelle avec la création de 6.000 emplois.
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Joël Picart

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